Précarité : un Français sur six déclare ne pas manger à sa faim
À Asnières-sur-Seine, dans les Hauts-de-Seine, face à la hausse des prix et avec un revenu de 1200 euros net par mois, un retraité ne peut se passer d'un complément de courses. "Quand on voit qu’une plaquette d’œufs, que j’achetais il y a deux, trois ans, moins de trois euros, là ils sont à presque 7 euros les 30 œufs", confie un homme.
"Il y a des inscriptions tous les jours"
Une différence remarquée aussi par une mère de famille, qui enchaîne les petits boulots et n’a pas les moyens de faire ses courses dans les magasins. "Avant ce n’était pas comme ça, là c’est devenu cher", confie-t-elle. Une augmentation telle qu’il faut parfois renoncer à certains produits. Avec l’inflation et la crise économique, le nombre de bénéficiaires a augmenté dans ce centre. "Au niveau des inscriptions, on en a cette année 30 de plus que l’année dernière à la même période et il y a des inscriptions tous les jours", indique Jacques Chabault, responsable du centre Gennevilliers. Aujourd’hui, selon une étude du Crédoc, un Français sur six déclare ne pas manger à sa faim.
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